

Sortie : 29 août 2019
96 pages
N° ISBN : 979-10-95772-77-4
9,00€

Laurence De Cock
Laurence De Cock est professeure agrégée en lycée à Paris, docteure en sciences de l’éducation, chargée de cours en didactique de l’histoire et sociologie du curriculum à l’Université Paris-Diderot. Ses recherches portent sur l’enseignement de l’histoire, les pédagogies alternatives et l’histoire de l’école.
Elle anime avec Mathilde Larrère « Les détricoteuses » sur Médiapart. Elle a co-dirigé avec Emmanuelle Picard, La Fabrique scolaire de l’histoire (Agone, 2009), réédité et entièrement refondu en 2017. Elle est notamment l’auteure de Sur l’enseignement de l’histoire, programmes, débats, pratiques (Libertalia, 2018) et de L’Histoire comme émancipation, avec Mathilde Larrère et Guillaume Mazeau (Agone, 2019).
École
Collection « Le mot est faible »
École est un mot doux qui nous promène entre le parfum de l’enfance et les charmes de la connaissance. Certains la rêvent sanctuarisée, protégée des violences du dehors. Mais c’est tout l’inverse, et c’est tant mieux, à condition d’accepter d’en débattre franchement, et de reposer sur ses bancs les termes d’une école résolument émancipatrice, donc définitivement politique.
« Notre société a tout à gagner à voir s’accomplir un vrai projet d’école démocratique. C’est aux plus dotés de prendre conscience de la carte qu’ils ont à jouer sur ce terrain. C’est à nous donc, nous dont les enfants ont le plus de chances de traverser l’école aussi facilement qu’une rue piétonnière, de considérer que c’est une opportunité de travailler entre les mêmes murs que des enfants moins chanceux. À nous encore de déjouer les pièges des classes de niveaux, des filières d’élites, des filons pour contourner la sectorisation des établissements. À nous aussi de batailler au côté des familles les plus socialement discriminées pour leurs droits à scolariser et accompagner leurs enfants.
À toutes et tous enfin de veiller sur chacun des enfants de ce monde, d’où qu’ils viennent, pour l’abolition des privilèges, et pour que l’émancipation des un.e.s ne puisse dépendre que de celle des autres. »