Les sensibilités sont le lieu d’un attrait scientifique inédit aux quatre coins du monde. Des laboratoires de recherche se spécialisent et les ouvrages de référence s’accumulent. Il s’agit dès lors de faire exister, au cœur des sciences sociales, un espace spécifique de recherches, mais aussi de confrontation des méthodes, de relecture de travaux « classiques » ou encore d’expérimentation de modes d’expression alternatifs (photographie, bande dessinée, etc.) qui puisse s’emparer de la question des affects et mettre ainsi en circulation les principes d’une élucidation critique du monde. Cette revue vise par là à libérer la possibilité subversive de dire, penser et même faire le monde autrement.

La Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » est spécialisée dans le champ de l’enfance et de la jeunesse marginales ou marginalisées. Elle s’intéresse, dans une perspective diachronique, à l’enfant de justice (délinquant), mais aussi à l’enfant victime, à l’orphelin, au vagabond ainsi qu’aux politiques institutionnelles et aux pratiques pédagogiques mises en œuvre pour prendre en charge cette jeunesse « irrégulière », en France et hors de France. Elle cherche à établir des liens entre la recherche historique et le milieu professionnel de l’éducation spécialisée.

La RHEI est également composée de deux comités qui assurent une représentation étendue des champs historiques couverts par la revue et initient des choix éditoriaux portant sur des thématiques émergentes de l’historiographie, telles que les sexualités juvéniles ou encore les enfances (dé)colonisées.

Créée en février 1998 par l’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs (AHPJM) et le Centre national de formation et d’études de la protection judiciaire de la jeunesse (CNFE-PJJ), elle paraissait à ses débuts et jusqu’en 2005 sous le titre Temps de l’histoire. La RHEI est aujourd’hui le fruit d’une collaboration entre l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et l’AHPJM.

Delta T est une revue de musique qui a été éditée de 2016 à 2017.

À l’intérieur : de longs sujets inédits, écrits ou coécrits librement et directement par des musiciens, ingénieurs du son, producteurs, gens de radio, fabricants d’instruments, artistes liés, etc. Mais aussi, parfois, des universitaires et des auteurs (écrivains, essayistes).

L’idée qui nous a guidés était de fouiller la mécanique de création et les interrogations des musiciens sur la société dans laquelle nous vivons et sur ce qui unit profondément les deux.

Surtout, Delta T voulait étoffer l’écoute d’un disque ou d’une musique livrant des informations annexes, connexes, concernant son élaboration. Playlists, livres, liens, contacts…