34 résultats pour “le mot est faible

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Les larmes de Rome

Le pouvoir de pleurer dans l’Antiquité Sarah Rey Prix de l'Académie des Jeux floraux Des chevaux pleurent sur les rives du Rubicon. Ils errent le long du fleuve. Le meurtre de César est annoncé. Ce prodige rapporté par Suétone le suggère : les larmes coulent en abondance chez les Romains. Elles sont même un adjuvant incontournable du politique, l’arme privilégiée des orateurs et le moyen de se distinguer du vulgaire. Les empereurs, le peuple, les sénateurs, les soldats pleurent. Débats publics, procès ou ambassades, tout est prétexte aux déversements d’émotions. Souvent dépeints en guerriers impitoyables, les Romains sont trop rarement montrés dans leurs moments de fragilité ou d’égarement. Ils construisent des routes, des ponts et des villes, bâtissent un empire, mais ne s’abaissent pas à pleurer, pense-t-on. Leur mauvaise réputation de rudesse a jusque-là découragé toute enquête générale sur leurs larmes, là où les lamentations des héros grecs ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Dans cette histoire inversée de la force romaine, il faut accepter de ne pas s’y reconnaître, de perdre pied. Le parcours que propose ce livre est ainsi celui d’un paradoxe : saisir l’étrangeté de ces larmes d’hier si semblables aux nôtres, c’est aussi comprendre qu’elles n’ont rien de celles d’aujourd’hui. Une originale et dépaysante plongée dans les comportements sociaux de ces conquérants sentimentaux.

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« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde »

En finir avec une sentence de mort Pierre Tevanian Jean-Charles Stevens   « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : qui n’a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l’horizon indépassable de tout débat « raisonnable » sur les migrations. Comment y répondre ? C’est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent. Arguments, chiffres et références à l’appui, il s’agit en somme de déconstruire et de défaire une « xénophobie autorisée », mais aussi de réaffirmer la nécessité de l’hospitalité.

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Le syndrome de la chouquette

Ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau Matthieu Chiara Nicolas Santolaria La machine à café totémique, le nouveau canapé de l’open space, la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, le Chief Happiness Officer et ses crocodiles Haribo, le cadre à trottinette, les bistrots envahis par les ordinateurs portables des indépendants, la chouquette comme instrument de gestion des équipes… En 69 chroniques, Nicolas Santolaria, journaliste spécialiste des mondes climatisés, explore l’univers du travail et son virage prétendument cool. Des situations embarrassantes dans l’ascenseur aux échanges professionnels faussement décontractés, du langage mâtiné d’anglais aux nouvelles théories de management les plus folles : tout est passé malicieusement au crible d’un humour aussi argumenté (mais moins soporifique) qu’une présentation PowerPoint. Soit une plongée revigorante dans cet incroyable incubateur à névroses qu’est l’entreprise moderne.

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